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• Denis Creissels (Université Lumière Lyon 2)

dans le cadre DILIS : Séminaire DiLiS

https://cnrs.zoom.us/j/91050473788?pwd=ZVW5DEXsPz76lAe9eA7k0lxmuIyDup.1

Abstract
The first part of this talk will be devoted to the presentation of a typology of predicative possession systematically based on the morphosyntactic structure of possessive clauses and of the place occupied in this structure by the element playing a crucial role in the identification of the clause as expressing possession. This typology will then be compared to those already proposed in the literature, from which it differs by the very principle on which it is based. The second part of the talk will examine the evolutions by which languages may acquire new types of predicative possession. Three types of changes are identified: (a) an increase in the discourse frequency of a construction whis is in principle already available in the language but does not constitute so far a prominent expression of predicative possession, (b) a semantic shift affecting a construction whose initial function is not the expression of predicative possession, and (c) a structural change affecting a construction already established in the language as a prominent expression of predicative possession.

La première partie de cette présentation sera consacrée à l’exposé d’une typologie de la prédication possessive basée systématiquement sur la structure morphosyntaxique des phrases possessives et la place occupée dans cette structure par l’élément qui joue un rôle essentiel dans l’interprétation possessive de la phrase. Cette typologie de la prédication possessive est ensuite comparée à celles proposées jusqu’ici dans la littérature, dont elle diffère par le principe même sur lequel elle est systématiquement basée. La deuxième partie de la présentation examinera les évolutions par lesquelles les langues peuvent acquérir un type de prédication possessive qu’elles ne possèdent pas jusque là. Trois types de changement sont identifiés : (a) une augmentation de la fréquence discursive d’une construction qui est en principe déjà disponible dans la langue mais ne constitue pas jusque là un moyen privilégié d’exprimer la prédication possessive, (b) un glissement sémantique affectant une construction dont la fonction initiale n’est pas d’exprimer la prédication possessive, et (c) un changement structurel affectant une construction déjà établie dans la langue comme moyen privilégié d’exprimer la prédication possessive.