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ven. 16/01/2015 Séminaire DTT : Atelier de Typologie Sémantique
14h-16h
ISH, Albrecht (100A), entrée av. Berthelot

Animé par Maïa Ponsonnet et Anetta Kopecka

Thème : Typologie sémantique des parties du corps

Résumé :
Nous présenterons des travaux de typologie sémantique sur les parties de corps. Ce domaine retient l’attention des linguistes depuis déjà plusieurs décennies et constitue sans doute l’un des domaines sémantiques dont la typologie est la mieux connue. Nous évoquerons les principales méthodes, les principaux résultats, et leur utilité pour d’autres branches de la linguistique.

Lectures pour cette séance :

Enfield, N. J. (2006). Elicitation guide on parts of the body. In N. J. Enfield, A. Majid, & M. Van Staden (Eds.), Parts of the body: Cross-linguistic categorisation. Language Sciences 28 (pp. 148–157).

Wilkins, D. (1996). Natural tendencies of semantic change and the search for cognates. In M. Ross & M. Durie (Eds.), The comparative method reviewed: Regularity and irregularity in language change (pp. 264–304). Oxford: Oxford University Press.
!Du début jusqu'au paragraphe 4.2 exclu (p. 282)!


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mar. 20/01/2015 Atelier HELAN
14-15H30
ISH, salle A. Frossard



Deux évolutions successives de la séquence /tVk/,
du proto-chibcha au bribri

Natacha Chevrier



Lors de cet atelier, je montrerai deux évolutions de la séquence /tVk/ (V : voyelle), survenues à deux stades différents en proto-chibcha et en bribri (Costa Rica) :

1. /*tVk/ > /tk/ [t̚kʲ] ~ [tʲ] ~ [ʧ] ~ [tːʲ] ~ [tː͡ʃ] ~ [t] ~ [tː] ~ [kʲ] ~ ([k])
2. /tVk/ > /t+k/ [tk]

1. proto-chibcha > bribri
2. bribri > bribri
/tk/ : unité phonologique (un seul phonème)
/t+k/ : séquence phonologique (séquence de deux phonèmes)


Il est intéressant de noter qu’une même séquence (/tVk/) a, à deux époques différentes (1. proto-chibcha > bribri ; 2. bribri > bribri), évolué de deux manières différentes, bien que dans les deux cas le changement ait débuté par une élision vocalique. Dans le premier cas, l’élision de la voyelle s’est accompagnée d’une fusion des phonèmes en un seul, à travers une fusion phonétique plus ou moins avancée (d’une séquence phonétique avec néanmoins le non relâchement du [t̚] à une consonne simple, en passant par des géminées et des palatalisées). Dans le second cas, l’élision vocalique est le seul changement notable, sans conséquence aucune pour les consonnes. Ce second changement s’étant produit plus récemment, seul l’Histoire nous dira si les /tVk/ > /t+k/ suivront ou non plus tard les pas du premier changement /*tVk/ > /tk/…


Je profiterai du cadre de l’atelier Helan pour présenter l’état actuel de mes travaux sur ce sujet, à travers une présentation plutôt informelle. Tout commentaire/retour sur l’analyse présentée sera le bienvenu.


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ven. 23/01/2015 Réunion Interne
Séminaire DTT - Partage de pratiques sur les bases de données textuelles
14h-16h
ISH, salle Albrecht
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ven. 23/01/2015 Séminaire du laboratoire DDL - Sandrine Ferré & Christophe dos Santos
9h30-12h30
ISH, salle André Frossard
Conférence de :
  • Christophe dos Santos (Laboratoire Dynamique du Langage / Université de Tours)
  • Sandrine Ferré (Université de Tours)

dans le cadre des séminaires DDL

Conférence de Christophe dos Santos : "Pourquoi certains mots sont-ils acquis plus tôt que les autres ?" (9h30-10h30)

La recherche sur l’acquisition du vocabulaire s’est largement accélérée depuis le milieu des années 2000 et ceci pour deux raisons principales : la première est la possibilité de travailler avec de grandes quantités de données notamment la base de données CHILDES (MacWhinney, 2000) mais également grâce à l’émergence de bases de données lexicales comme lexique 3 pour le français (New et al, 2007) ; La seconde est l’adaptation du « MacArthur-Bates Communicative Development Inventories » dans de nombreuses langues dont le français (Kern et Gayraud, 2010). Cette conférence se propose d’explorer quelques facteurs qui ont été proposés pour expliquer l’ordre d’acquisition du vocabulaire : - la fréquence de l’exposition : le fait qu’un mot soit fréquent est-il le gage qu’il soit acquis tôt ? - la densité de voisinage : être un mot qui ressemble phonologiquement à un grand nombre d’autres mots de la langue est-il un avantage ou un inconvénient pour son acquisition ? - la complexité phonétique : est-ce qu’un mot difficile à produire sera acquis plus tardivement ? Ces facteurs seront analysés à partir des données recueillies grâce à l’IFDC (Kern et Gayraud, 2010) pour une population d’enfants francophones monolingues. Une extension de ce travail sur une population bilingue français-portugais sera également présentée si le temps le permet.

Références

Fenson, L., Dale, P. S., Reznick, J. S., Bates, E., Hartung, J. P., Pethick, S., & Reilly, J. S. (1993). MacArthur Communicative Development Inventories: user's guide and technical manual. San Diego, CA: Singular Press.

Kern, S. & F. Gayraud (2010). L’IFDC, Editions La Cigale, Grenoble.

MacWhinney, B. (2000). The CHILDES project: tools for analyzing talk, 3rd ed. Mahwah, NJ: Erlbaum.

New, B., Brysbaert, M., Veronis, J., Pallier, C. (2007). The use of film subtitles to estimate word frequencies. Applied Psycholinguistics, 28(4), 661-677

Conférence de Sandrine Ferré : "LITMUS-NWR-FRENCH ou comment la complexité phonologique permet l'identification du TSL chez les bilingues." (11h00-12h00)

Les enfants avec trouble spécifique du langage (TSL) sont particulièrement sensibles à la complexité phonologique (e.g. Gallon et al., 2007). Un déficit particulier sur les consonnes (e.g. Orsolini et al., 2001) et des difficultés d’association de ces consonnes avec la structure syllabique ont été rapportés (Ferré et al., 2012). Ainsi la complexité phonologique peut être considérée comme un domaine fiable pour l’identification du TSL. Toutefois dans un contexte bilingue, les problèmes avec la structure syllabique peuvent être causés soit par des constructions qui ne sont pas encore acquises dans la L2 soit par un trouble du langage. Chez les bilingues, le diagnostic est donc difficile à établir et on observe de nombreux cas de sur- et de sous-diagnostics (Grimm & Schulz, 2014). Une solution à ce problème est d’utiliser une tâche de production qui limite le poids lexical et qui minore l’importance de l’exposition à la langue seconde (Chiat à paraître).

Nous avons ainsi construit une tâche de répétition de non-mots (LITMUS-NWR-FRENCH, Ferré et dos Santos, à paraître) qui contient deux type d’items : des non-mots ‘Langage-Indépendant’ (LI) construits à partir de phonèmes et de contraintes phonotactiques présentes dans la plupart des langues du monde (Maddieson et al. 2011), et des non-mots ‘Langage-dépendant’ (LD) considérés comme complexes parce qu’ils contiennent des caractéristiques spécifiques à peu de langues (et notamment le français).

Nous présenterons les résultats à ce test de quatre groupes d’enfants monolingues et bilingues, avec et sans TSL (N=89). Nous verrons ainsi si le test est apte à démêler l’influence du bilinguisme de celle du TSL. Nous examinerons également les variables qui permettent de discriminer les enfants avec TSL des enfants au développement typique, et ce, quel que soit le contexte d’acquisition. Nous supposons en effet que certaines structures complexes pourraient fonctionner comme un marqueur clinique du TSL, et ce, même dans un contexte bilingue.

Références

Chiat, Shula (to appear), “The COST Action IS0804 framework for nonword repetition tests,” in: Sharon Armon-Lotem, and Jan de Jong (Eds.), Methods for assessing multilingual children: disentangling bilingualism from Language Impairment. Bristol, UK: Multilingual Matters.

Ferré, S., Tuller, L., Sizaret, E. & Barthez, M.-A. (2012) Acquiring and avoiding phonological complexity in SLI vs. typical development of French: The case of consonant clusters, in Hoole, P. (Ed.), Bombien, L. (Ed.), Pouplier, M. (Ed.), et al. (2012). Consonant Clusters and Structural Complexity. Berlin, Boston: De Gruyter Mouton USA.

Gallon, N., Harris, J. et van der Lely, H. (2007) « Non-word repetition: an investigation of phonological complexity in children with Grammatical SLI » Clinical Linguistics & Phonetics 21(6): 445-455.

Grimm, A. and Schulz, P. (2014), “Specific language impairment and early second language acquisition: The risk of over- and underdiagnosis” Child Indicators Research, Special Issue ‘Children at risk for adverse educational achievement’.

Orsolini, M., Sechi, E., Maronato C., Bonvino E. & Corcelli A. (2001) The nature of phonological delay in children with specific language impairment. International Journal of Language and Communication Disorders, 1, 63–90.

Maddieson I., Flavier S., Marsico E., Pellegrino F. (2011). LAPSyD: Lyon-Albuquerque Phonological Systems Databases, Version 1.0.http://www.lapsyd.ddl.cnrs.fr/


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mer. 28/01/2015 Séminaire DTT : Conférence Keren Rice
9h-11h
ISH, Salle Elise Rivet
Conférence de :
  • Keren Rice (University of Toronto)

dans le cadre de l'axe Description, Typologie, Variation

‘Dismantling’ in a polysynthetic language? A Dene (Slavey) perspective

In Athabaskan languages, the verb word is complex, with prefixes generally divided into two types, conjunct (largely functional) and disjunct (largely lexical). It is agreed that the former are older additions to the verb word than the latter; it is also agreed that the latter as well as the former are part of the verb word.
Disjunct and conjunct prefixes are distinguished in several ways in the Dene (Slavey) language complex, but, in most varieties, there are ways in which their patterning is not distinct. The Fort Good Hope (FGH) variety exhibits an interesting and unexpected pattern, with developments that render the disjunct prefixes more distinct from the conjunct prefixes than in related varieties of the language. In particular, in other varieties, there are conditions under which a nasal conjunct prefix can be realized as nasalization on a disjunct prefix; this is not found in FGH. In addition, in FGH, verb stem tones appear on the syllable preceding the stem, with a new tone arising when the stem tone is displaced onto a conjunct prefix but not when it is displaced onto a disjunct prefix. Finally, vowel hiatus is resolved in FGH in one way if one of the vowels is in a disjunct and the other in a conjunct prefix and in a different way when both are in conjunct prefixes; other varieties do not clearly distinguish between the source of the vowels and allow for hiatus in environments where it is not found in FGH.
I ask why, given the tendency towards incorporation across the family and, in addition, the general lack of evidence for “dismantling” in polysynthetic languages, there is a tendency in FGH to strengthen the distinction between conjunct and disjunct prefixes, with a kind of dismantling. I explore two avenues. The first is linguistic. Given phonological developments in FGH, nasalization crossing the disjunct boundary would lead to allomorphy with some disjunct prefixes; by disallowing conjunct nasals to be realized on disjunct prefixes, such allomorphy is reduced. Different types of hiatus resolution and tone creation depending on the type of prefix also distinguish these prefix types more clearly. In FGH, there is a bias towards greater phonological distinction between disjunct and conjunct prefixes, at the expense of the integration into the verb word found in other varieties. That the “dismantling” affects disjunct prefixes alone points to the importance of structure, and the awareness of structure in the verb word. The second perspective is sociocultural. There is a long history of relationships between the Dene of FGH and the Gwich’in. While Dene varieties are similar, Gwich’in underwent many changes that make it quite distinctive. From a socio-cultural perspective, perhaps contact between FGH Dene and the Gwich’in was a factor in leading to the further differentiation of the disjunct prefixes from the conjunct prefixes, making lexical material more highly salient.


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